Sujet: Qui de nous deux est le maître ? [PV - Nilaya] Dim 15 Avr - 20:55
«Qui de nous deux est le maître ?» Avec Nilaya
Errant sur la terre qui nous appartenait, réfléchissant aux restes de mes ambitions, je devais l’admettre, la femelle était farouche et refuserait d’obéir aveuglément. Il me fallait de l’utiliser, trouver quelque chose qui la mettrait davantage de mon côté, sans qu’elle résiste. En faire mon ennemi serait une grave erreur, sa férocité me serais fort utile, de plus pour faire une armée digne de ce nom, il fallait que des côtés la haine soit au rendez-vous. Les faibles devaient tous disparaître, contrôler ce monde, reprendre notre place au sein de la chaîne alimentaire. Laisser ses mammifères sans fourrure contrôler notre monde était signe de faiblesse, c’est à cause de loup comme ma famille que tout cela est arriver. La terre de nos ancêtres et piller par ce qui crache du feu avec leur bâton…
Marchant de long en large sur le sable blanc, sous le coucher du soleil, sans faire attention. La tête basse, les oreilles droites, plongées dans une profonde réflexion. L’eau touchée mes pattes, je ne ressentais rien, absorbé par le futur que je voulais monter. Les mouettes se chamailler pour des morceaux de poisson, des tortues essayer de rejoindre la mer. Il y avait tout ici, tout pour préparer la grande guerre. Les minuscules soldats deviendront d’imbattable guerrier, moi et Nilaya à la tête de ses combattants au même regard que le nôtre. Il nous fallait ruser, obtenir des pions pour notre jeu. Tout ceci n’était que stratège, ce n’était pas mon point fort, je préférais foncer tête baissée, mais pour une domination de cette ampleur, j’avais besoin d’elle. Cela me faisait mal de l’admettre, pour une fois dans ma vie, je ne pouvais me débrouiller seul.
Je frappais le sol d’une patte, la laissant plonger dans le sable, se recouvrant d’eau. Je serrais la mâchoire de toute les force, le regard remplis de colère, cette guerre, il me la fallait, la victoire devait être notre ! Le son du sable retentissait, je relevais tête, laissant derrière moi, toutes mes pensées. Elle venait d’apparaître d’entre les rochers. Celle qui donnera vie à ce que je convoite. Je redressais mon poitrail, gonflant mon pelage. Je la dépassais, mais énerver une femelle n’était pas ce qu’il y avait de mieux à faire pour obtenir ce que je voulais d’elle. Assis, je la fixais dans les yeux, sans prononcer une parole. L’atmosphère était devenue lourde, il y avait une assez forte tension entre nous, un mot plus haut que l’autre déclencherais une bombe. Il me fallait de rester calme et attendre.